mardi, octobre 11, 2011

Faim-violence-tribalisme : le cocktail dangereux qui met nos pays en retard !



Le cocktail explosif endormant de la faim, la violence et le tribalisme .



Tous les dictateurs, qui sont paradoxalement vénérés par ceux qu'ils exploitent, règnent en faisant usage de "l'arme de la faim" combinée à celle de "la violence d'état ". Quand on ajoute à ces deux ingrédients celui du "piège mental' de l'ethnicité (tribalisme), on obtient un peuple qui défend de manière moutonnière des dirigeants qui les méprises au lieu de s'unir pour réclamer ceux qui leur revient de droit, c'est à dire une juste répartition des ressources collectives. Quand des gens qui ont peur pour leur vie tombent dans la résignation et qu'en plus ils sont maintenus dans la misère, il apparaît chez certains d'entre-eux des comportements de survie qui consistent à vénérer leurs bourreaux en espérant que par ce comportement de lèche-bottes ils pourront entrer dans les bonnes grâce du tyran. Ils espèrent ainsi que le tyran leur donnera un bout de pain au détriment de la masse exploitée qui est quant à elle maintenue dans la misère.
Cette masse exploitée qui accepte son destin est ce qu'on désigne par terme de "soumis". Contrairement aux soumis, qui sont manipulés par la faim et par le discours ethnique, il existe toujours une minorité qui a le courage de s'insurger contre cet état de fait tyrannique. Celle-ci est généralement  marginalisée, contrainte au silence ou à l'exil (politique ou économique).  Voici la situation dans laquelle se trouvent nombreux états africains dans laquelle on voit des peuples affamés et misérables qui défendent ceux qui les maintiennent dans cette misère. Au lieu de s'organiser pour reclamer plus de droit à la santé, au social, a l'emploi ainsi que leur droit à la vie, garantie par la mise en place d'un Revenu minimum vital, ils préfèrent défendre des individus et des clans ethniques, qui ne changeront pourtant pas leur condition de vie. Tel est le tableau noir de nos pays, chacun doit y connaître et choisir sa place : soit vous faîtes partie des soumis et des moutons, soit vous faîtes partie de ceux qui refusent de subir le dictât d'une minorité violente et prédatrice des biens collectifd et qui maintient volontairement la masse dans la misère.
S'il m'est possible de vous donner mon opinion, je vous dirai que "mieux vaut vivre un seul jour de sa vie comme un lion que cent ans comme un mouton".
Dans ce contexte, pour ma part, en tant que sentinelle défenseur des intérêts du peuple, le ministère que j'ai choisi de servir est celui de la vérité et de l'éveil de conscience du peuple.

Doumbia S. Major 
Expert en analyse automatisée des discours politiques
Master Degree's communication politique et publique
Master Degree's Responsable Projet de développement