Qui pouvait parier que Kadhafi serait tué par des Lybiens et qu'il quitterait le pouvoir en moins de 6 mois ? Qui pouvait parier que Moubarak quitterait le pouvoir et qu'il serait jugé par son propre peuple? Dieu seul est fort ; c'est lui qui donne la vie et et c'est lui qui la reprend parce qu'il en a le droit.
Camarade, tant que tu n'as tué personne, tu peux rester serein face aux manœuvres de ceux qui conspirent contre toi, quelque soit leur illusion de puissance du moment. Hors nous avons la conscience tranquille, car nous n'avons tué personne, encore moins ordonné la mort de qui que ce soit. C'est pourquoi nous sommes libres dans notre tête et que nous dormons le sommeil léger.
Chers amis, camarades et compagnons, nous sommes plus que jamais déterminés, et renforcés dans notre conviction que notre combat est le bon combat. Les réactions lâches de nos adversaires, sont la preuve que les coups que nous portons atteignent leur cible. Continuons le combat pour la défense de la vérité et du droit inaliénable à la vie de chacun nos concitoyens.
Dans ce combat, il faut être conscient et garder à l'esprit que la justice des hommes a de tout temps été une justice aux ordres. C'est pourquoi nous devons nous battre pour que les valeurs qui triomphent soient celles de justice, de partage et d'égalité que porte le peuple.
L'histoire de l'humanité a toujours démontré que quand le peuple prend le pouvoir, la justice est une justice qui se fait selon la volonté du peuple, mais quand ce sont des mafieux qui prennent le pouvoir, la justice se met au service de cette mafia qui en fait l'un de ses instruments de conservation de son pouvoir.
Si, Jésus de Nazareth , Galilée, Mandela, Sankara etc. ont fait les frais d'une justice partiale, c'est parce que cette justice était aux ordres d'une classe de prédateurs dont l'unique préoccupation était celle de la préservation de leurs privilèges. Si nous voulons que la volonté du peuple soit faite, en matière de justice et de redistribution équitable des ressources, il faut que nous fassions en sorte que le règne du peuple vienne remplacer celui des prédateurs qui pillent les ressources du peuple.
Chers amis, camarades et compagnons, continuons, notre combat dont la finalité est le triomphe des valeurs que porte le peuple ! Pour le reste qui concerne les coups bas dont nous pouvons être victimes, mettons les sur le compte de soubresauts de personnes qui savent qu'elles ont trahis le combat pour la justice et le combat pour le bien être du peuple qu'elles prétendaient défendre !
Unis dans le combat ; Jusqu'à la victoire finale !
Dr. Doumbia S.Major
Dr. Doumbia S.Major